Un lieu d'exception

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  1. Un parc bucolique
  2. Ateliers d'Artistes
  3. La Galerie des quatre peintres et des quatre saisons






1. Un parc bucolique

Visitez le magnifique parc avec Global Regard Photographie



Du temps de sa splendeur, le jardin comprenait plusieurs installations dont : 

  • deux étangs avec prises d’eau pour arroser les jardins
  • des serres chaudes et tempérées
  • l'orangerie (actuellement hors propriété et transformée en villa)
  • divers pavillons
  • une grotte et une cascade remise en eau en septembre 2003
  • plusieurs puits
  • une fontaine
  • une volière
  • un court de tennis
Alfred Borel avait la passion des fruits et des fleurs et les moyens de les cultiver dans les meilleures conditions. Sa veuve remporta un des premiers prix pour les fleurs à l’exposition cantonale d’horticulture de 1908.  De plus, le parc est peuplé de nombreux arbres de valeur.
L’aristoloche a été livrée le 21 octobre 1848 par
la maison Auguste et Napoléon Baumann, cultivateurs à Mulhouse et Bollwiller, comme en témoigne la facture conservée aux archives du Moulin. Enfin, au port un hangar à bateau a été édifié pour compléter les installations
.















parc du moulin












2. Ateliers d'Artistes

Dès le 1er janvier 2013, L’Aristoloche reprend la gestion des locaux de la Galerie d’exposition et développe ses activités afin de proposer des animations culturelles tout au long de l’année au Moulin de Bevaix. Claude Wannenmacher a été désigné par le comité comme animateur chargé de gérer, en synergie avec le Salon des Quatre Saisons,
ces nouvelles activités.

La Galerie se veut un endroit ouvert, un centre culturel complémentaire au Salon des Quatre Saisons. Son animateur se réjouit de recevoir vos propositions à son adresse: c.wannen@hotmail.ch ou tél. 079 274 21 36.
  
Véronique Vuillemin Ramsbacher, artiste et comédienne à Bevaix occupe actuellement un local de la galerie.

Ateliers d'Artistes


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3. La Galerie des quatre peintres et des quatre saisons

En 1866, dès son retour de San Francisco au Moulin, Alfred Borel embellit sa demeure. En 1867, il fait appel à un peintre italien, Antonio Valentino, qui a un atelier à Berne, pour décorer la fameuse « Galerie bernoise » de son oncle Antoine, et en faire la Galerie aux quatre peintres et aux quatre saisons.

Tout d’abord ce qui frappe en entrant dans cette pièce, illuminée par six fenêtres doubles, avec découpe néogothique trilobée du vitrage de couleur dans la partie supérieure, c’est le charme de cette Galerie bernoise conçue par l’architecte Rychner.

Antonio Valentino a fait ses études à Pompéi et laisse entrevoir cette origine dans les parties décoratives: fonds ocres, faux marbres, trompe-l’œil du plafond.

Il fait appel à un compatriote, Rinaldo Marocco, de Milan, pour peindre les dix médaillons des parois où figurent des bouquets de fleurs, des oiseaux, des animaux au milieu de motifs champêtres. A remarquer une vue du Moulin, avant l’abaissement des eaux du Jura.

En 1875, une partie du plafond de la salle s’écroule. Alfred Borel recourt de nouveau à Valentino pour le refaire, et avec l’aide d’un peintre paysagiste bâlois, Arnold Jenny, il réalise une frise courant tout autour de la pièce. C’est la partie la plus achevée du salon qui évoque des paysages des quatre saisons.

Les qualités de Jenny transparaissent en tableaux exquis: scènes champêtres dans des décors italiens ou alpins, avec un clin d’œil obligé au Pays de Neuchâtel.

Alfred Borel fait encore appel à un ami d’enfance, le peintre Auguste Bachelin pour réaliser quatre portraits en médaillons de quatre générations de Dames Borel. Il y a correspondance de saison entre les panneaux de Jenny et chacune des têtes de Bachelin qu’ils encadrent:

L’Hiver, Marie-Marguerite Payot, femme de l’ancêtre Antoine;

L’Automne, Sophie Perrin, femme d’Auguste, le père d’Alfred;

L’Eté, Marie Helbing, femme d’Alfred;

Le Printemps, Anna, leur fille.

A propos de son travail, Bachelin, dans une lettre pleine d’humour du 20 novembre 1876, écrit à son cher Borel:

Mon cher Borel,
Après avoir été logé, nourri, choyé, j’allais dire blanchi, dans ton aimable intérieur, je disparais sans donner signe de vie. Tu as dû dire: ces artistes sont de drôles de corps - En effet tu as raison, mais que veux-tu, l’infaillibilité n’existe qu’au Vatican. Comme je m’accuse et me confesse je compte sur ton absolution ainsi que celle de Madame Borel; je tiens à cette dernière surtout. (…)

Oublieux d’écrire seulement, car je n’oublie pas ton hospitalité ni le sol vacillant sur lequel tu m’as fait percher -

(…) Ton salon est-il terminé. Jenny a-t-il mené sa besogne jusqu’au bout sans se noyer dans le nectar de Cortaillod ou de Bevaix? Bref es-tu content ? Je le désire. Pour ce qui me concerne, je souhaite aussi que mes déesses répondent un peu à ce que tu souhaites. Mais tu sais la peinture est bonne enfant, elle se reprend à volonté . (…) C’est toujours fort ennuyeux pour moi que de traiter des questions financières, mais pour trancher la question, mettons 30 frs par médaillon...

(…) Présente mes respectueuses salutations à Madame Borel, mes amitiés à ta fillette, quoique je ne sois point son préféré, et à toi une cordiale poignée de main.

On remarquera aussi la belle cheminée en marbre bleu et consoles sculptées, achetée à Paris, surmontée de trumeaux du XVIIIème siècle, récupérés de la maison François de Roulet, de Neuchâtel.


salle des quatre peintres
et des quatre saisons

 salle des quatre peintres et des quatre saisons





un morceau de la frise
















plus de photos sont
en préparation